La Semaine du Son

Du 01.09 au 05.09.'21

La Semaine du Son prend ses quartiers dans notre Centre d'arts pluriels 'AUTONOMIE du 1er au 5 septembre 2021.

Demandez le programme !

> P.S.D.A.D. = Portable Social Distancing Awareness Device / Installation
P.S.D.A.D. est une installation interactive créée par Fred Vercauteren en rapport avec l’actualité COVID 19.  Lorsque le spectateur s’approche de l’installation sonore, un mètre ruban va se dérouler doucement jusqu’à 1m50 puis revenir en position initiale par saccades.  Ainsi nous nous rendrons de nouveau compte tous de ce qu’est 1,5 m !

> Legendary Domestic Dust Songs / Installation
Une installation sonore réalisée par Fred Vercauteren dans laquelle les aspirateurs se mettent à faire de la musique.  La source d’inspiration de l'artiste est le bruit un peu irritant des aspirateurs, qui, chacun à sa manière, est un peu spécial, parce que chaque aspirateur, et certainement chaque génération d’aspirateurs, a un son différent.  Un peu par nostalgie, il retourne au temps des cassettes où on mixait des extraits de la radio ou des disques : du rock, du classique, des slows…  Lorsque le spectateur appuiera sur le bouton Play du lecteur de cassettes, les aspirateurs s’activeront et joueront différents morceaux de musique.

> SoundGraphs / Installation
Une exposition-installation de Alec Ilyine.
Une installation composée d’une expo photo et de field recordings (paysages sonores).  Les sons sont-ils réellement enregistrés au moment où la photo est prise ? Le son manipule-t-il la perception de la photo ou est-ce le contraire ? La photographie partage avec le field recording le fait qu’ils sont tous deux très sélectifs en tant que médium. Un enregistrement sonore instantané d’un “paysage” particulier. Une photo captée par la personne effectuant l’enregistrement.  En les rassemblant, un autre monde s’ouvre à nous. Libre et imaginaire, une illusion, comme les photos et les enregistrements le sont aussi eux-mêmes.  Les SoundGraphs créent un lien entre la photographie et le son ambiant.

> Zinderspin / Installation
Une installation de aifoon de Stijn Dickel.
Activez le mobile et laissez le son des haut-parleurs de Zinderspin vous englober complètement.  L’installation consiste en un imposant mobile, que l’on peut mettre en mouvement pour faire tournoyer autour de soi huit petits haut-parleurs.  Les laisserez-vous tourner doucement autour de votre tête ou les ferez-vous tourbillonner aussi vite qu’un derviche ? Vous êtes le chorégraphe de cette danse du son.  À travers cette œuvre audio des plus tangibles, aifoon veut activer l’écoute spatiale et vous envelopper dans les paysages sonores qui nous entourent au quotidien.  Zinderspin stimule non seulement l’ouïe, mais aussi l’imagination, pour faire découvrir la richesse auditive dans laquelle nous vivons (ou pourrions vivre).

aifoon est une organisation artistique qui met l’écoute en mouvement.  En plus de développer des projets d’écoute, des formations et des ateliers, aifoon participe à un certain nombre de productions dans lesquelles ils questionnent le code de l’écoute.

«Ai» est le mot japonais pour «amour» et «harmonie» et «foon» vient du mot «son» en grec ancien.  Chez aifoon, il ne s’agit pas de musique ou de voix, mais de l’expérience de l’écoute.  Quel effet a un son sur vous ? Vous n’écoutez qu’avec vos oreilles ? Comment le son fait-il fonctionner votre imagination ? Comment l’espace et le mouvement affectent-ils votre expérience d’écoute ? Les sons quotidiens deviennent artistiques lorsqu’ils prennent la forme de promenades sonores, de massages sonores, de projets interculturels, de performances d’écoute …

> Curupira, bête des bois / Installation
Une installation de Félix Blume.
Au cœur de l’Amazonie, les habitants de Tauary nous invitent à écouter les sons de leur forêt, avec ses oiseaux et ses animaux.  Certains sons étranges apparaissent pourtant.  Une créature rôde entre les arbres.  Ceux qui l’ont déjà entendue, ou très peu vue, et ceux qui l’ont rencontrée n’en sont jamais revenus.  Elle charme, elle enchante, elle rend fou, elle emmène les gens, elle les pousse à se perdre.  Chacun la raconte à sa manière et tente de décrypter ses appels.  Curupira, bête des bois, nous emmène à la recherche de cet être.  Une réflexion sur les mythes et sur leur place dans le monde contemporain, un thriller sonore en pleine jungle.

> Créer du lien / Performance
En échange direct avec le public, le collectif Lamaphi propose une performance de 20 minutes en résonance avec l’espace occupé dans le Centre d'arts pluriels ‘Autonomie où il est actuellement en résidence.  La performance transdisciplinaire (musique live analogique et numérique, danse, vidéo, voix) prend comme fil rouge le “créer du lien” dans le réel, besoin essentiel et vital pour l’espèce humaine sur une planète qui isole de plus en plus l’individu.  Dans l’instant présent, Lamaphi s’adapte aux circonstances tout en se nourrissant de l’énergie de l’espace performatif.  Le spectateur fera partie du plateau et aura la possibilité de se déplacer dans l’espace de jeu afin de varier ses points d’écoute, ses angles de vision de la performance en cours.

Dans sa recherche artistique le collectif Lamaphi a pour but d’ouvrir le champs des possibles dans une époque de crise sans précédent où la réalité se transforme de manière imprévue.  Lamaphi souhaite à la fois développer de nouvelles créations artistiques et rendre son engagement accessible et enrichissant pour les autres, tout en s’inspirant du concept MbUS (Music-based Under Score) du contrebassiste et danseur David Leahy.

Le collectif Lamaphi (www.lamaphi.com) a vu le jour en mars 2020 en pleine pandémie à l’initiative de JJ Duerinckx avec Petermfriess, Didié Nietzsche, Emanuele Gonano, Eliza Pais Sogos, Carlos Bustamente, Mattia Massolini et Marcello Giannandrea et depuis n’a eu cesse de performer et d’accueillir d’autres artistes dans ses performances régulières extra et intra muros.

> Plus d'informations sur la Semaine du son ICI